Cette deuxième partie du mandat sonne l’heure de vérité pour savoir si nous sommes en mesure de faire face aux grandes transitions de notre époque.

Nos modes de vie et nos habitudes sont bouleversés.

Les réponses à apporter vont donc nécessiter l’adhésion du plus grand nombre et cela ne pourra que passer par le dialogue autour de développements partagés.

Si l’enjeu est territorial, voire départemental, les réponses devront répondre aux spécificités locales.

L’adhésion à un Schéma de Cohésion Territoriale devra se faire vers la construction autour d’un bassin de vie, dans laquelle chaque portion de notre EPCI peut définir ses priorités et ses ambitions économiques, environnementales et sociales.

Compte tenu des imbrications de notre territoire avec les communautés de communes voisines, l’échelle la plus pertinente d’un SCoT semble être la dimension départementale.

Elle offre le travail en commun sur des thématiques partagées au niveau creusois, que sont la gestion de l’eau, des déchets, le développement économique, les mobilités, l’emploi, la santé, l’enseignement, etc…

Une gestion du SCoT au niveau départemental permettrait une économie d’échelle sur les financements et offrira l’attractivité nécessaire pour susciter des candidatures de haut niveau pour piloter ce Schéma directeur.

Nous pouvons ainsi définir une feuille de route :

• Qui fasse travailler les collectivités en confiance autour de projets d’engagements pluriannuels, innovants et adaptés à notre département, qui s’inscriront dans le Pacte de développement pour la Creuse.
• Qui développera le tissu économique, industriel et agricole pour assurer notre capacité productive, souveraine et moderne, tout en soutenant les tissus économiques, touristiques, commerciaux et culturels qui animent nos bassins de vie.

C’est grâce au PLUi que nous développerons les réserves foncières, logistiques et humaines pour construire une économie partagée

• Qui fasse avancer sur le chemin de la transition écologique, pour que notre territoire demeure un espace viable.

C’est aussi s’assurer que des transitions soient acceptables ou même désirables au quotidien.

Il ne suffit pas que nous ayons la volonté d’agir, il faut que les moyens humains et financiers puissent être disponibles.

• Qui prenne en compte la solidarité, seul moyen de faire face aux fragilités socio-économiques, redoutées par nos concitoyens.

Garantir l’accès aux services publics, permettre à tous de se déplacer, de se loger, de se chauffer, de se nourrir, c’est déjà resserrer les mailles de notre tissu social.

Soutenir et développer nos associations pour permettre que celles-ci poursuivent l’animation de nos villages et centre Bourgs.

Telles sont nos ambitions ; mais les mots ne suffisent pas ; car sans action, nos projets ne seraient qu’illusion.